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15 novembre 2009

2012

Je voudrais bien vous parler du film Le Concert mais j'ai du retard, peu de temps pour écrire et ce film est navrant. Je vais donc vous entretenir aujourd'hui du nouveau film de Roland Emmerich.

Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii je sais, ce film est de la dernière nullité en mise en scène. Je sais, il est mal doublé. Je sais, il utilise tous les poncifs du film catastrophe. Mais il faut arrêter de considérer le cinéma comme du thêatre filmé, tel que le conçois certainement Alain Resnais. Aujourd'hui, on peut faire de l'impressionnant facilement, et on a plus esoin d'engager un millier de chômeurs pour les raser comme Fritz Lang dans Metropolis. De ce fait, j'ai apprécié l'oeuvre d'Emmerich qui fait des sénarios nazes et recycle de vieux acteurs mais qui nous impressionne à chaque film, on ne peut pas le nier.

Pour les cryogénisés qui viendraient de se réveiller d'une congélation de 10 ans où les habitants de l'Ariège ne possédant ni le haut débit ni la TNT voire ne lisant pas la presse, ce film traite de la pseudo fin du monde que les Aztèques nous ont prédi sans doute pour se venger des conquistadors et pour faire chier l'Occidental crédule. Elle aurait donc lieu le 21/12/2012 à cause d'une trop grosse activité solaire (Soleil qui n'a jaimais été aussi peu actif depuis deux siècles d'ailleurs). A partir de cela, Emmerich va nous desservir un père de famille qui va sauver ses gosses, son ex-femme et son mec.

C'est peut-être d'ailleurs cela qui me dérange le plus dans les films catastrophe: pourquoi faut-il que les survivants soient des têtes à claque ? Un jour je réaliserai un film catastrophe où les survivants seront des ados no-life qui créeront une appli Iphone pour détecter les zombies. On ne pourra pas m'accuser de répéter les codes du genre au moins.

Alors pour Roland, ça fera un 13/20 pour la performance technique.

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7 novembre 2009

La liste de Schindler

Contrairement à bons nombres de critiques, et notamment au Docteur Orlof, que j'apprécie malgré tout, j'aime l'oeuvre de Steven Spielberg. Certains considèrent  que ces derniers films sont manichéistes, auxquels je réponds que rien n'est pire dans le manichéisme que L'Echange de Clint Eastwood et qu'à côté, Tom Cruise dans la Guerre des Mondes est méchant avec sa fille.

Longtemps, Steven fut mal aimé par Hollywood. Il avait beau leur rapporter des millions et créer un imaginaire collectif dans ces films, on le boudait aux Oscars. Il se donnait du mal pourtant.

Et puis un jour, Steven eu L'IDEE. Un film sur la Shoah. Il expierait ainsi sa faute d'y avoir échappé ainsi que sa famille et ferait un film grave qui lui vaudrait la reconnaissance mondiale et une pluie de statuettes.

C'est ainsi qu'il filma l'histoire en noir et blanc l'histoire d'Oskar Schindler, industriel allemand qui sauva 1100 juifs.

L'oeuvre contient des scènes mémorables: La liquidation du ghetto de Cracovie, la douche des femmes, les enfants qui se planquent, l'éxécution dans la neige, la scène finale.

Comme d'habitude, on va me dire que c'est de l'affrontement bien/mal primaire. Désolé mais non: Schindler avant qu'il ne sauve ses juifs n'est qu'un capitaliste qui fait des affaires avec le Reich et offre des Romané Conti aux femmes dans les restaurants. Et puis, tout comme pour les marchands d'armes dans Micmacs, dpuis quand le nazis doivent être représenté comme des chics types qui ne veulent le mal de personne et qui chantent Lady Marlene ? Je vous rappelle que ces personnes ont causé la mort de six millions d'innocents, et que je ne suis ni négationniste, ni Rebatet et que je refuse d'être objectif envers eux.

Bref, ce film mérite bien sa 5ème place dans le top 250 des meilleurs films selon les internautes d'Allocine, et je lui mets un 19 sur 20.

31 octobre 2009

Diary of the dead

http://www.sortiescinema.fr/affiches/diary-of-the-dead-affiche.jpg


Après la déferlante de colère du précédent billet, je reviens aux affaires avec la critique de ce film du génial George Romero.

Comme d'habitude dans ses films, des morts-vivants font leur apparition. On ne sait ni pourquoi ni comment les stopper. Nous allons donc suivre un groupe d'étudiants en cinéma dans leur survie.

Mais là où Romero fait fort, c'est qu'il ne se contente pas de nous servir du zombie buté à coup de fourche, ou du bellâtre infecté, il installe une réflexion sur la surmédiatisation et les médias omniprésents, sur la distance entre le caméraman et le filmé(le héros filme les pires atrocités mais n'intervient jamais). L'horreur n'est d'ailleurs pas le plus important ici, on n' est pas dans Saw, Romero a du goût, on a beau voir les têtes exploser sous les balles, juste après il montrera qu'il est fascinant qu'en  temp de guerre, les pires horreurs puissent être commises sans que personne ne disent rien.
Ce que j'apprécie également, c'est la mise en abîme: Diary of the dead est en fait composé du film The Death of Death, que les héros filment à l'aide de deux caméscopes --> Romero ne se prend pas au sérieux ! Il sait que ses films vont être vus en majorité par des jeunes cons bouffant du pop corn ou par des geeks fanas du genre. Donc il va montrer ce genre d'individu et leur donner des moyens modestes et de ce fait, montrer à tous les esthêtes du cinéma, notamment les critiques, qu'il peut faire du superbe avec du n'importe quoi. Et leur faire ouvrir les yeux: Le cinéma, ce n'est pas seulement les vues en contre-plongée du Cuirassé Potemkine, c'est aussi la caméra aux poings de quelques adolescents. Le tout forme le septième art, alors ne rejetons pas le petit court métrage sur Dailymotion ni la grosse daube type Un baiser s'il vous plaît (bon faut être tolérant...).
Il est même dur de trouver des points faibles à l'oeuvre de Romero. Peut-être le début, notamment le suicide.
Allez, 18/20. Fin excellentissime. Félicitations.

31 octobre 2009

Mes (généralement mauvais) collègues

Ah non c'est pas possible, ils m'ont énervé. Qui ? Les critiques bien sûr.

Je regardais tranquillment Allociné quand je suis tombé sur les critiques presse de Micmacs à tire-larigot. Et là ça m'a foutu en rogne. La rage m'est monté jusqu'à la trompe d'Eustache et toute ma haine s'est répercuté sur mon clavier pour écrire cette note.

Je commencerai par le critique des Inrockuptibles qui critiquent à la fois Jeunet et Moix en déclarant qu'il se demandait s'il n'avait pas des factures à payer pour faire des films tels que Micmacs et Cineman. Ben tiens ! Et toi, le critique, quand tu décharges ta bile contre un réalisateur qui a donné son âme à faire un film, aussi mauvais soit-il, c'est pas parce que t'as des factures à payer ? Dans les Inrocks en plus... C'est bien le style de journal que je déteste. Je l'ai acheté entre septembre et novembre 2006, chaque mercredi j'étais sûr qu'ils allaient flinguer tout le monde. Ah ça c'est sûr, quand on est dans son petit fauteuil, qu'on ne fait ni film ni livre ni musique, on est bien placé. Dans le même style, chez moi, on est abonné à Télérama, je ne regarde jamais sinon je m'énerve. Les mecs sont là, à défendre l'eugénisme culturel en pensant qu'ils sont supérieurs à tout le monde car ils pleurent devant les films de Catherine Deneuve (Cendres et sangs, cendres et sangs nom de nom). Par contre, dès qu'un film de science-fiction original qui fait réfléchir sur l'Humanité, du genre Ultimate Game, débarque, on le descend, c'est choquant et ça fait pleurer les communiants (Télérama est le seul magazine que j'ai lu où j'ai vu une publicité pour donner à l'église Catholique). C'est pitoyable.

D'autres disent que Jeunet fait du Jeunet, et que c'est répétitif. Et Christophe Honoré, qui à chacun de ces films nous sert une compression de la Nouvelle Vague (Dans Paris est un des pires films de l'Histoire), c'est beaucoup mieux ? Et les comédies romantiques d'Emmanuel Guibert chiantissimes ?

Vive les cinéastes qui font toujours le même style de film mais qui le font bien: Jeunet-Verhoeven-Ken Loach-Michael Moore-Quentin Tarantino ....
Vive les cinéastes variés: Howard-Soderbergh-Eastwood...

Cool, demain soirée Hallowenn au Royal, projection de Diary of the dead, le nouveau Romero. Détente. Je vais dormir maintenant en rêvant de bons critiques . Bonnes projections. Ne lisez pas les critiques, faites vous votre propre avis.

29 octobre 2009

Le Village

http://www.inforoutes-ardeche.fr/~leteil00/gazette/village.jpg



M. Shyamalan, entrez !
Asseyez-vous je vous en prie. Un peu d'eau peut-être ? Bien commençons.
En moyenne, il est vrai que nous apprécions votre travail. Vous faites du fantastique bien ficelé, et nous apprécions ce style de film. Il est vrai que vous avez eu des ratés, notamment Phénomènes, mais bon, dans l'ensemble, c'est correct.

En 2003, nous n'étions encore que des enfants, et votre film le Village nous avait fait franchement flipper.
Mais maintenant, nous sommes grands, et vos créatures en costumes pourpres, c'est de la rigolade.
Dans ce film, une communauté vit reclue près d'une forêt où des monstres crècheraient. On est au XIXème siècle La vie est donc rythmée par l'école, les travaux aux champs, les tabous, les non-dits et les mariages. Un groupe d'Anciens régit le tout en imosant des règles strictes contre les abominations. Jusqu'au jour où bien sûr, un événement va mettre le feu aux poudres...

Le scénario nous a beaucoup plu. Nous sommes friants de tabous, de créatures monstrueuses, de costume jaunes qu'on dirait une secte... Sur ce point, pas de problèmes. Pour le reste, nous commençons.
Déjà, qu'est-ce que c'est que cet Adrian Brody en handicapé mental roux ? C'est quoi ce running customer d'idiot du village ? Moi qui ai vu bien des villages, tu parles que ça existe l'idiot du village ! Donc déjà, un malus pour ceci.
Et puis les jeunes qui vont défier l'autorité en allant près de la forêt, vous croyez que c'est un comportement du dix-neuvième siècle ? A l'époque, c'est tout juste si les jeunes osaient offrir un bouquet de premier mai à leur dulcinée, alors allez risquer de se faire tuer... Je vous rappelle que les sports extrêmes n'ont vu le jour que dans les années 70.
Et puis l'aveugle là... Désolé mais qu'elle est niaise. Sous prétexte de tomber dans un trou, elle se met à sangloter. On n'est pas dans le Concile de Pierre Monsieur Shyamalan ! Osez une féminité virile que diable !

Néanmoins, la métaphore sur l'Amérique Bushienne est bien trouvée et la fin plutôt plaisante. Le costume du monstre est bien aussi, les pics dans le dos font songer à un porc épic,

Le jury a tenu à vous faire remarquer que vous n'avez pas beaucoup de richesses scénaristiques. Nous nous expliquons.
Tout vos films sont fantastiques ou de fictions. Dans un grand nombre d'entre eux, vous explorez des domaines paranormaux, car ça fait vendre. Un des rares que nous avons beaucoup aimé est la Jeune Fille de l'Eau, car la critique l'avait descendu et que nous l'avions défendu. De plus, le cadre était original, mais bon, ce n'est pas le but de cet article.

Bref, nous vous avons attribué pour ce film la note de 14/20. Encouragements pour la suite, mais changements de style souhaités.
Au revoir Monsieur Shyamalan

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29 octobre 2009

Micmacs à tire-larigot

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2009/10/28/200910281804_w350.jpg

Avant d'aller voir ce film, je ne pouvais être qu'impatient. Jeunet est un de mes cinéastes français préférés, Poulain un film respecté et Alien IV le meilleur de la saga.
De plus, on m'avait fait saliver avec plein de teasers et un très bon casting.
A cela s'ajoutait le vide cinématographique des derniers temps (j'ai pas vu Le Ruban Blanc). C'était tellement le désert que j'ai dû voir Panda Petit Panda -qui n'est certes pas nul mais on a vu mieux au Studio Ghibli-

Par chance, le Royal, seul bon cinéma à Biarritz (les autres sont situés en périphérie et sont des multiplexes insipides), projetait ce mercredi à 14H00 ce chef d'oeuvre.

Dans ce film, Bazil est un sacré poissard: Son père a sauté sur une mine ce qui l'a rendu orphelin et adulte, il s'est pris une balle perdue dans la tête qui peut le tuer à chaque instant.
Heureusement, il est recueilli par une bande de chiffoniers et avec leur aide, va se venger des deux sociétés d'armement qui ont causé son malheur.

J'entends déjà dans le fond les grincheux qui reprocheront un manichéisme primaire. Je ne suis pas d'accord: On n' est pas dans le Cuirassé Potemkine, les marchands d'armes sont certes des salauds mais pas entièrement, ils se cherchent plus des poux entre eux qu'aux autres. De plus, le personnage de Pinon n'est pas tout blanc: il a de la gouaille, il rit fort... Marielle quand à lui, est un ancien condamné à mort !
Et puis zut à la fin ! On ne me fera pas croire que les marchands d'armes sont de gentils types qui regrettent d'assassiner des milliers d'innocents. Ils ont tout à fait conscience de ce qu'ils font et de ce qu'ils vendent.

Evidemment, Jeunet, c'est un univers. Coloré, fantaisiste, iréel. Si on n' aime pas, c'est dur d'apprécier.

En bref, l'élève Jeunet m'a beaucoup plu, il relève le niveau de l'année 2009 chez les français. Oeuvre très bien ficelée, qu'on a pris pour une comédie alors que ce n'est pas du tout ça. Bons dialogues et univers visuel agréable. Je peux néanmoins reprocher le trop fort teasing.

Le tout lui fera un 18,5/20, avec les félicitations du jury.

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